Beaucoup de lieux en extérieur peuvent servir de support à des découvertes et des expérimentations mathématiques. Voici quelques témoignages de pratiques pédagogiques en dehors des murs de la classe.

Pourquoi donc aller se promener alors qu’on peut apprendre en restant dans la classe ? Pour vivre les maths ! Débusquer des mathématiques dehors, réaliser par soi-même qu’on est capable d’en voir à tous les coins de rue, des trottoirs aux toits, du détail de la plaque d’égout au carré de verdure, de l’immeuble dressé aux courbes formées par des branches d’arbres, ça compte. Par les balades, l’enseignant développe la culture mathématique et l’appétence. Et puis beaucoup d’élèves apprennent mieux en bougeant, et en variant les approches. Mais par-dessus tout, un objectif pédagogique prioritaire des balades est de travailler l’abstraction en passant par la verbalisation.

Balader verbaliser abstraire

Se pose alors la question du comment : pour exploiter pleinement et vraiment mathématiquement une balade, il faut la préparer. L’enseignant a intérêt à découvrir le trajet en amont, à s’entraîner lui-même à développer son regard mathématique, à avoir fait réfléchir les élèves à ce que c’est, « faire des maths », à penser les outils : quand et comment les élèves prendront-ils les photos, quel niveau de consigne de problème doivent-ils y associer pendant la balade elle-même ? De retour en classe, le travail ne sera pas clos : l’exploitation est cruciale. Mais quelle belle tranche de vie culturelle, mathématique et méthodologique ... Lire la suite gratuitement