Voici quelques exemples de conjectures proposées par Erdős qui résistent encore, malgré quelques avancées...

L’équation d’Erdős-Moser 

Considérons l’équation suivante : 1k + 2k +… + (m – 1)k = mkm et k sont des entiers.

La seule solution connue est 11 + 21 = 31

Erdős a conjecturé, dans les années 1950, qu’il n’y en avait pas d’autre.

Il existe de nombreux résultats concernant k et m dans le cas où l’équation posséderait au moins une autre solution. En voici quelques-uns, classés dans l’ordre chronologique, le premier ayant été obtenu par Leo Moser :

• l’exposant k doit être pair et m doit vérifier  (1953) ;

• m – 1 n’est pas premier (1966) ;

• tout facteur premier de m doit être supérieur à 10 000 (1994) ;

• k doit être un multiple de 23 × 3# × 5# × 7# × 19# × 1000#, où le symbole # indique la primorielle, c’est-à-dire que n# est le produit de tous les nombres premiers inférieurs ou égaux à n. Ce nombre dépasse 5,746 × 10427 (2002) !

• m doit vérifier  (2010) ;

• (m² – 1)(4m2 – 1)/12 possède au moins 4 990 906 facteurs premiers (2011) !

 

Au vu des valeurs présentes dans ces propriétés, on peut imaginer facilement que la conjecture est vraie. Mais encore faut-il le démontrer, ce qui n’a toujours pas été le cas !

 

La conjecture d’Erdős-Straus 

Toute fraction d’entiers a/b possède une représentation comme somme de fractions unitaires du type 1/x, ... Lire la suite gratuitement

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