Python
Nathalie Azoulai
Présentation
DescriptifLes machines du monde tournent grâce à des programmes informatiques qu'on appelle le code.
J'ai passé l'âge mais je veux apprendre à coder.
En Python, à cause du nom, mais surtout pour comprendre ce qui se passe sous les doigts des codeurs qui pianotent jour et nuit.
Car les codeurs sont optimistes, à défaut d'aimer la vie, ils aiment le futur, l'avenir commence ici.
– Très bien, alors écris un biopic, l'histoire d'un codeur qui fait fortune, ce sera romanesque, les gens aiment ça.–
Non, je veux comprendre comment ça marche. Par où commencer ?
Je ne sais pas, je me noie, mais Python m'obsède alors je m'obstine.
Je prends des cours, je me faufile parmi des bataillons de geeks. Python devient le nom d'une initiation, de cette soute où je descends pour mieux voir vivre entre eux les garçons.
Note de lecture Tangente
Un Kaa numérique ensorcelant
Fascinée par le fils d’amis absorbé face à son écran par son activité de codeur en plein dîner animé, la narratrice cherche à comprendre ce qui l’anime. Intriguée par l’emprise de l’informatique sur notre monde et par le milieu des codeurs, elle décide de se lancer, malgré son âge, dans l’apprentissage du langage Python. En quête de sens, elle interroge la nature de cette langue vivante qui ne se parle pas, réfléchit à la puissance évocatrice de la littérature face à la non-ambiguïté du langage informatique. Dans une prose ciselée et profondément humaine, Nathalie Azoulai décrypte, fouille, dissèque ce monde étrange pour elle, le confronte à celui des lettres. Déjà connue de nos lecteurs pour son roman La Fille parfaite (P.O.L., 2022), où elle mettait en scène deux femmes incarnant deux univers, les mathématiques et la littérature, Nathalie Azoulai raconte son propre parcours dans ce dernier roman à la langue travaillée et aux références riches. Les lecteurs découvriront que derrière cette exploration de la programmation Python se cache d’autres questionnements autour de la masculinité et des histoires plus personnelles.